Le petit garçon renfermé - Les poèmes de Pierre Casanova
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Le petit garçon renfermé

J’étais perdu, je cherchais mon chemin

Personne à ce moment-là ne m’a donné la main.

J’avais peur ! Je n’étais qu’un innocent.

J’ai fait des bêtises, comme d’autres garnements.

 

Sans le vouloir, je me suis retrouvé enfermé,

Privé de liberté, pour avoir essayé d’aimer,

Puis de vouloir simplement juste fuguer

Avec une gamine d’un fleuron de la société.

 

Il ne faut pas toucher aux enfants de riches,

Cela ressemble à la plus grande triche,

Même si elle a des yeux de biche

Quand on n’a rien à offrir, sinon une miche.

 

La maison de correction pour enfants accueille

Les loups, les agneaux ensemble, sur le même seuil

Ainsi ces enfants sont toujours surveillés d’un œil

Les magistrats ont le pouvoir de signer les feuilles.

 

Ce sera toujours ainsi et cela à chaque instant

Pour arriver à vaincre, certes en dominant

C’est la vie vécue qui le veut, obligatoirement,

Enfants, en montrant ou en sortant les dents.

 

Moi, fou d’amour, aimant la foule et la société,

De l’amour de mes parents, j’étais déjà privé

Dans un bagne d’enfants, je me suis retrouvé

Avec des garçons ayant tué avec naïveté.

 

Pardonnez-moi Seigneur, mais qu’avais-je fait ?

Dès ma plus tendre enfance, est-ce ce que je méritais ?

Ce grand malheur ! Hélas, je n’oublierai jamais !

D’avoir dû être plus dur que méchant, pourquoi en fait ?

 

Depuis ce temps-là, j’ai prouvé que je suis un être sain

Ayant travaillé toute ma vie avec dureté, c’est certain

Aujourd’hui je ne suis qu’un gentil Pépé aux mille câlins

J’ai pardonné à la société de m’avoir enfermé, torturé en vain.

 

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