Le néant - Les poèmes de Pierre Casanova
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Le néant

Assis dans mon fauteuil avec ma détresse dans le noir !

Oui ! Je suis en effet seul ce soir avec mon désarroi.

Je pense et repense sans cesse à ce diable qui habite en moi.

Pourtant, il y a une éternité, qu’il s’est inséré dans mon émoi !

 

Je le conçois, il habite mon corps sans aucune raison.

Il veut que je cède, il pense être le patron de mon habitation.

Je me bats sans cesse contre lui et contre son intrusion.

Je ne céderai pas ! Il a tort, ce ne sera pas encore lui le plus fort !

 

Il avait réussi dans le temps à me faire lâcher prise !

Pour me laisser seul, sans tourment avec mes démons.

Avec l’âge, il continue à m’agresser, il voudrait que je cède.

Tel un roseau, je lutte contre ce fléau qui coule dans mes veines.

 

Cette Angoisse qui me ronge et déroute parfois mes idées.

Dure à vaincre, ricane, essaye à nouveau de me faire plier.

Le sang qui circule dans mes artères est figé ! Change de couleur.

La nuit a fait place au jour, tout redevient clair, je n’ai plus peur !

 

Je n’ai ni gagné ni perdu la lutte, il faudra continuer sans cesse

À lutter ! Pour éviter le néant à chaque fois qu’il se manifestera !

Je comprends ces pauvres gens qui lâchent prise ! Donnent leur confiance.

Ils se laissent aller au désespoir ! Le néant est là tout prêt à les recevoir.

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