Mon ange gardien - Les poèmes de Pierre Casanova
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Mon ange gardien

Que serais-je sans toi, ma femme, mon bijou de tous les jours ?

Tu as toujours été là pour moi sans nul détour.

Quelle aubaine pour moi d’avoir crier un jour au secours !

Je n’aurais pas pu survivre sans ta présence et sans ton amour.

 

Dès notre première rencontre j’ai succombé à ton charme.

Tu ressemblais et tu ressembles toujours à cet ange sans arme.

Toute la journée tu as attendu mon retour dans le vacarme

Que je revienne de cette grave opération. Tu étais en larmes !

 

Dès le premier jour où nos regards se sont croisés, j’avais du chagrin

Je savais déjà que je t’aimais, quelle issue pour toi, tu étais mon destin.

J’avais peur de tout et de rien, qu’importaient pour moi les lendemains !

Ta persévérance, ton amour ont réussi à nous sortir de ce terrible pétrin.

 

Les jours, les mois, les années furent longues, ensemble nous avons cheminé.

J’avais tes bras pour calmer mon chagrin et pour retrouver la sérénité.

Le temps des amours avait porté ses fruits, deux beaux enfants étaient nés.

Il a fallu ce long parcours et ces voyages pour trouver enfin notre équipée.

 

Nous étions heureux, les enfants étaient grands, quand arriva cet accident.

Ô mon Dieu ! Pourquoi fallait-il tout recommencer comme avant ?

Toi, ma femme, tu étais là tous les jours après ton travail et tu me veillais doucement.

Tu n’avais même pas de chaise longue pour te reposer près de moi en silence !

 

Après quelques terribles années de souffrances et d’interventions

Je suis maintenant rétabli mais pour la société je suis un handicapé sans horizon.

L’amour réussit à vaincre toutes ces chimères et ces sensations.

Mais une chose dont je suis vraiment certain, c’est que tu es ma grande passion !

 

Comment ai-je pu vivre et survivre, cela est incroyable mais Dieu avait décidé.

Un autre que moi aurait succombé à ses souffrances tel un pauvre gueux.

Aujourd’hui, je pense et je repense à notre vie parsemée. Je suis heureux !

Elle m’a connu malade, très mal en point, j’en étais très malheureux.

 

Sans aucune hésitation, sans jamais te plaindre, tu as supporté ce calvaire.

Une chose est sûre, tu as été « Envoyée » et j’ai fini par comprendre

Qu’il n’y eût sur terre qu’un ange gardien, que ce ne pouvait être que toi, ma très chère

Avec tout l’amour que tu m’as prodigué, tout au long de ce chemin, tu es mon repère.

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