Les jeunes loups - Les poèmes de Pierre Casanova
450
post-template-default,single,single-post,postid-450,single-format-standard,qode-social-login-1.0.2,qode-restaurant-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,select-child-theme-ver-1.0.0,select-theme-ver-4.6,wpb-js-composer js-comp-ver-5.5.5,vc_responsive

Les jeunes loups

Ils étaient une bande de vrais copains

Ils aimaient les filles, le sport, les jeux de mains

Dans leur jeunesse, qu’ils croyaient sans lendemain

Que pouvait-il leur arriver, sinon le destin

Ils avaient l’insouciance, la beauté comme festin

La vie pour eux, était faite de tout et de rien

Les jeunes loups

« Mais chacun d’entre eux a choisi ce temps à gérer. »

Les premiers à avoir quitté le groupe contre leur volonté

« Sont morts jeunes, révolvérisés contre leur gré »

Les autres ont réussi à s’en sortir, privés de liberté

En passant la plupart de leur vie enfermée

« Derrière les barreaux, pour enfin finir assassinés »

Les jeunes loups

Le plus dur a été de prendre, pour les plus sages,

La décision et de ne pas avoir d’illusion, malgré l’âge,

L’argent facile ! « Oui d’accord »Avec hélas un carnage

Ou alors vivre sans le sou, « Sans détour », en marge

Et essayant de vaincre ce merveilleux mirage

Où il n’y avait pas le moindre des rivages.

Les jeunes loups

Quand on connaît l’amour, c’est facile, me direz-vous,

Ce qui n’était pas le cas pour « Ces jeunes loups »

Ils ne voulaient rien savoir ! Pas de détails dans les coups

Pour arriver au plus vite au sommet, sans attache, sans le sou

« Ni lien pour arriver à faire leur chemin  » jusqu’au bout,

Qui aurait pu s’arrêter, hélas, n’importe où.

Les jeunes loups

L’argent leur a fait tout bonnement perdre la raison

Ils n’avaient peur de rien, mais ils ne voyaient pas d’horizon

Tout cela pour arriver à leur fin ! Hors de leur maison

Sans être stoppés en pleine envolée mais quelle sensation.

Avec la mort à la clé, pour eux pauvre réalisation.

C’est dur à comprendre mais c’était leur déraison.

Les jeunes loups

Aujourd’hui, voilà des années qu’ils ont été détrônés

C’est certain qu’ils ne sont pas encore oubliés

Ils ont fait couler beaucoup d’encre sur le papier

Le drame est que certains avaient de l’autorité

Pour parmi leurs semblables se faire respecter.

« Mais les familles continuent de les pleurer »

Les jeunes loups

Les années passent et chacun attend son tour

Pour prendre la place au moindre détour.

Ils sont plus jeunes et utilisent tout ce qui est lourd.

Ils prendront le temps en faisant taire leur cœur sourd.

Ils feront tout pour remplacer l’inutile amour

En attendant d’éliminer sans pudeur ceux du haut de la tour.

Les jeunes loups

À tort ou à raison, ils désobéiront à leurs idées reçues

En détruisant ce bastion ! C’est la loi du talion, des mots nus.

Pour remplacer les anciens et être à leur tour, de vrais durs.

Ces fameux chefs de gangs, qui jamais ne murmurent

Ceux que l’on surnomme les Parrains, Caïds avec armures

Ou alors les grands patrons, qui avec l’argent tout épurent.

No Comments

Post a Comment