Le sommeil

Il est tard comme d’habitude, j’attends avec désillusion le sommeil réparateur

Je sais, il y a déjà longtemps qu’il m’a quitté et il ne viendra pas à la bonne heure !

Pourquoi en fait ? L’ai-je heurté ? Sans doute à cause de mes douleurs !

Il y a des années qu’il ne me connaît plus Hélas ! Pourquoi cette défaveur ?

C’est incompréhensible et même injuste quand le corps arrive à l’épuisement

Que l’âme et l’esprit ne peuvent pas donner aux personnes ce contentement,

Qui est le repos de l’unité qui arrive parfois jusqu’à l’émerveillement

C’est vrai à un moment, il faut utiliser avec regret des médicaments.

Mais à quel moment précis est-il parti sans rien dire le sommeil ?

Ce corps, ce cœur sain, qui ont besoin de lui ! Pour être heureux à son réveil,

Il oublie que sans ce repos, il n’y a plus rien, l’organisme est constamment en éveil

Sans rêves, sans rien ! Et que l’on soit obligé d’imaginer son lendemain pareil.

La vie est courte et très longue à la fois, mais il lui manque cette logique importante

Sans lui nous sommes déréglés, comme des pendules devenues insolentes

Il faudra du temps pour comprendre, le pourquoi ou le comment, qu’elle dilettante

C’est qu’il n’y a aucun fondement pour codifier et réparer cet élément qui est tourmente.

Il faudra continuer constamment et inlassablement avec ivresse !

À songer avec espoir, en souhaitant que le sommeil puisse revenir avec sagesse

« En tentant de rêver de nouveau et de dormir avec une certaine paresse »

Est-ce donc une ineptie ou un futur dans lequel j’inclue mon idée avec hardiesse.