Souffrir pour rien
Qu’elle est belle la vie, quand dans son lit on se réveille
Quand on réalise que l’on est sorti d’un grand sommeil !
Sans voir avec regret l’ombre au plafond, qui n’est plus pareille
En réalisant que vous revenez de très loin, qu’il y a merveille.
Ces gentes dames, ces modèles, aiment la chirurgie pour un rien !
Tout ce qu’elles demandent, c’est de retrouver leur beauté le matin
Mais réalisent-elles que la chirurgie fait des miracles souverains ?
Pensent-elles que d’autres souffrent, non par choix pour leur destin ?
Se refaire faire les lèvres, les fesses, les seins ou je ne sais trop quoi encore
Pour attirer dans leurs bras les hommes et faire leurs ébats avec leurs corps
Elles ne pensent qu’à attirer avec la beauté plastique qui vaut bien de l’or
Alors que d’autres souffrent et attendent la chirurgie en dernier ressort.
Qui arrivera peut-être à les sortir de leur terrible maladie de non-amour ?
Ce n’est pas de la jalousie, ni de la calomnie, j’en témoigne au détour
C’est une constatation et une forme de plaisanterie ou un sale tour
La nature nous a fait comme nous sommes, avec pour certains des contours.
Essayer de changer de forme ! Tricher ! Voilà la véritable question
Que l’on essaye d’atténuer ou de tenter de corriger les imperfections
J’en conviens, je le comprends et cela est normal, sans une hésitation
Mais le corps créé reste pour notre âme, la plus belle des maisons.
Car faire torturer son corps pour en faire une toute autre nature
Ressembler à une poupée galbée et gonflée comme une armure
Elles sont libres peut-être, je les plains de tout cœur et pour conclure
Ce ne sont que des marionnettes, qui ne sont plus que points de sutures.
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